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Noël Korsak, boucher, charcutier et engagé à Clermont

Depuis 2002, Noël Korsak tient la boucherie-charcuterie Atoo, avenue Gambetta, à Clermont. Il approvisionne les clermontois en viande, mais aussi en plats préparés maison et propose également des fruits, des légumes, des fromages et des produits frais. Avec ce commerce typique de quartier, Noel Korsak ne compte pas ses heures pour répondre à une demande accrue en confinement.

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Dans un quartier ou un village, une boucherie, une boulangerie ou une épicerie participent à la vie locale en donnant des couleurs et des saveurs aux rues. En période de crise, ces commerces de proximité jouent un rôle d’autant plus important qu’ils permettent à la population de se fournir en produits alimentaires de première nécessité. À Clermont, la boucherie-charcuterie « Korsak » n’a ainsi pas fermé ses portes pendant le premier confinement ni pendant le second.

Des journées longues, des nuits courtes

« Nous avons eu énormément de travail, surtout pendant le premier confinement, avec des gens qu’on ne voyait pas avant et qui reviennent aujourd’hui, raconte l’artisan. Nous assurons également des livraisons à domicile et de la restauration à emporter. Un plat différent chaque jour totalement fait maison plus un plat sur réservation tous les quinze jours. »

Pour Noël Korsak, la crise sanitaire a clairement « donné plus de travail » mais aussi « des nuits beaucoup plus courtes ». Si l’entreprise n’a eu aucun problème d’approvisionnement ou de transport, il a fallu appliquer les nouvelles règles de distanciations, gérer l’afflux de nouveaux clients « qui ne voulaient plus aller en grande surface ni sortir de chez eux » et imposer le port du masque.

Défendre le commerce de proximité, reconnaitre le service rendu

« Dans nos métiers, nous avons l’habitude de la proximité et c’est notre rôle d’être présents pour les gens, surtout s’ils ont du mal à se déplacer, souligne Noël Korsak.  Mais ce serait bien que ceux qui viennent vers nous pendant la crise prennent l’habitude de nous faire travailler quand les choses vont mieux. »

Défendre le commerce de proximité c’est reconnaitre notre investissement, la qualité de notre travail et les services rendus à la population. 

Ainsi, s’il sait « que ce sera long », il pense que les mentalités vont sans doute changer pour aller vers plus de qualité, pour privilégier « le fait maison » et le « savoir-faire ».

Infos pratiques

Boucherie-Charcuterie Atoo