Le jardin du Brule, une oasis de passion verte

Ce goût d’autrefois, Didier Bizet le partage volontiers, d’autant que son jardin était destiné au départ à sa petite famille. "J’ai commencé à créer mon potager car je souhaitais tout simplement cultiver mes propres produits, comme me l’avait appris ma grand-mère."

Au fil des années, le jardin s’est enrichi, étendu, suscitant l’admiration de tous et aboutissant à une labélisation à force de sueur et de travail. Difficile en effet de croire que là où se dresse le Jardin de Brule se tenaient en 1989 "que quatre arbres sur de la pelouse".

Je pense toujours à quelque chose qui n’a pas été fait pour améliorer les lieux encore et encore.

Aujourd’hui, des espèces rares ou anciennes, se disputent la vedette avec une extraordinaire collection de 305 variétés de tomates venues du monde entier, des hortensias par centaines, des érables du japon… Dans les allées du jardin, chaque plante est soigneusement étiquetée, présentée pour satisfaire la curiosité du public mais aussi pour éclairer les plus jeunes qui peinent parfois à reconnaitre les légumes à l’état brut.

Si le jardin atteint son apogée de couleurs et de saveurs à la fin du mois de juillet, le travail ne cesse ici jamais. "Il y a toujours quelque chose à faire dans un jardin, toute l’année, assure Didier Bizet. Et je pense toujours à quelque chose qui n’a pas été fait pour améliorer les lieux encore et encore."

Dernière innovation en date, la création d’une vigne de 240 pieds de Chardonnay qui donne entre 120 et 150 litres de "Clos du Brule" par an.

Une flânerie à ne pas manquer cet été.